mercredi 19 décembre 2012

Les faits saillants de l’histoire d’Équipe Canada junior


Le Championnat mondial de hockey junior en sera à sa 37e édition cette année. Il sera présenté à Ufa, en Russie, du 20 décembre 2012 au 5 janvier 2013. L’équipe canadienne sera en quête d’un 16e titre à ce tournoi qui est devenu un véritable classique du Temps des fêtes canadien. En voici quelques faits marquants.

Les débuts de la compétition
De 1977 à 1981
Dans les premières années de la compétition, le Canada était représenté par les gagnants de la Coupe Memorial (champions canadiens de hockey junior) au tournoi mondial de hockey junior sauf en 1978, à Montréal, où on avait assemblé une équipe d’étoiles pour le tournoi.

Le Canada avait terminé au 2e rang du tournoi en 1977 derrière l’URSS. Le Canadien Dale McCourt avait terminé au premier rang des compteurs et il avait été élu sur l’équipe d’étoiles du tournoi.

La deuxième édition du tournoi avait été présentée au Québec et en Ontario. Le Canada, mené par le jeune Wayne Gretzky, avait terminé au 3e rang derrière l’URSS et la Suède. L’équipe d’étoiles de ce tournoi montre bien la qualité des joueurs présents cette année-là. Seul le gardien de but soviétique n’a pas joué dans la LNH. Les autres sont devenus des vedettes de ce circuit.

Gardien: Alexander Tzyhunyhk, URSS
Défenseurs: Risto Siltanen, Finlande; Vyacheslav Fetisov, URSS
Attaquants: Mats Naslund, Suède; Wayne Gretzky, Canada; Anton Stastny, Tchécoslovaquie

Le héros canadien, Dave King
1982
Le Canada remportait sa première médaille d’or au tournoi disputé cette fois au Minnesota. L’équipe ne comptait pourtant aucun joueur qui deviendra une vedette de la LNH. Trois joueurs canadiens ont été nommés sur l’équipe d’étoiles: Mike Moller, Gord Kluzak et Mike Moffat. Kluzak et Moffat seront respectivement honorés des titres de meilleur défenseur et meilleur gardien de la compétition. On donnait beaucoup de crédit à l’entraîneur Dave King pour la conquête du titre malgré un alignement modeste.
L’entraîneur Dave King mène son équipe
à un premier titre canadien.

1983 et 1984
À Leningrad, en URSS, le Canada finira troisième en 1983 malgré un alignement qui comptait Steve Yzerman, Dave Andreychuk, Sylvain Turgeon, Pat Verbeek et un jeune prodige de 17 ans, Mario Lemieux . Ce tournoi sera le seul dans lequel il aura joué. Lemieux a amassé 10 points (5 buts, 5 passes) dont quatre buts lors d’un match contre la faible équipe norvégienne. Éligible la saison suivante, Lemieux choisira de ne pas représenter le Canada lors de ce tournoi. Irrité par l’entraîneur Dave King qui prétextait des lacunes défensives dans son jeu, il a décliné l’invitation de représenter le Canada au tournoi junior en 1984. King demeure très apprécié du ROC (Rest of Canada) au point d’être couronné de l’Ordre du hockey canadien en 2013 malgré une fiche très modeste au hockey professionnel, mais son manque d’appréciation du jeu exceptionnel de Lemieux a laissé un goût amer chez les Québécois. 

1985
Le Canada remportait sa deuxième médaille d’or en 1985. Des jeunes deviendront des vedettes de la LNH dans cette édition: Wendell Clark, Stéphane Richer et Claude Lemieux. Le Québécois Bobby Dollas a été nommé le meilleur défenseur du tournoi.

1987
Le Canada et l’URSS sont été les acteurs principaux du moment le plus disgracieux de l’histoire du tournoi. Ils seront disqualifiés du tournoi à cause d’une mêlée générale. On a même dû éteindre l’éclairage de l’aréna pour mettre un terme à cette bagarre hors de contrôle. Certains prétendaient que l’équipe soviétique, éliminée du tournoi, avait expressément provoqué la foire pour nuire aux chances des Canadiens.

Troisième conquête pour le Canada
1988
Jimmy Waite
Le gardien de buts québécois, Jimmy Waite, jouait le meilleur hockey de sa vie et mènait une équipe talentueuse à sa 3e médaille d’or. Parmi ses coéquipiers, on retrouvait Joe Sakic, Éric Desjardins, Marck Recchi, Adam Graves et Trevor Linden. 

1990
C’était au tour d’un autre gardien québécois d’éblouir le monde en 1990. Stéphane Fiset faisait des miracles et battait 2-1 en finale l’équipe tchèque menée par Jaromir Jagr. Fiset était élu sur l’équipe d’étoiles —comme Jagr— et il était nommé le meilleur gardien du tournoi, un titre incontesté.

1991 et 1992
1991 a été l’année de la domination d’Eric Lindros qui allait devenir le controversé premier choix du prochain repêchage. Lindros sera aussi invité à faire parti de l’équipe l’année suivante, mais ils feront piètre figure en finissant au 6e rang. Lindros n’obtiendra que deux buts lors du tournoi de 1992. Scott Niedermayer trouvera le moyen d’être élu sur l’équipe d’étoiles malgré la prestation décevante d’Équipe Canada junior (ECJ).

Legace contre Forsberg
1993
ECJ remportait une 6e médaille d’or en 1993 en Suède. L’équipe suédoise était redoutable. Son premier trio était composé de Peter Forsberg, Markus Naslund et Niklas Sundstrom. Naslund a compté pas moins de 13 buts lors du tournoi, mais c’était Peter Forsberg qui avait retenu l’attention en établissant des records du tournoi de 24 passes et 31 points. Au final, le Canada avait plus de profondeur et le gardien Manny Legace avait été le meilleur du tournoi, une véritable tradition canadienne.

Triomphe du concept d’équipe
1993 à 1997
Le Canada remportait l’or à cinq reprises d’affilée de 1993 à 1997. Durant cette séquence, le Canada dominait à cause de la puissance de ces équipes portées par des gardiens sensationnels (Legace, Théodore, Denis) plutôt que par la présence de grandes vedettes. La seule véritable exception avait été Jarome Iginla en 1996 qui avait dominé l’alignement canadien.

1999
Le Canada finira au 2e rang, mais c’est la performance du gardien Roberto Luongo en finale qui retiendra l’attention malgré la défaite. Les Russes lançaient 40 fois au but contre seulement 18 fois pour le Canada. La performance éblouissante de Luongo leur permettra de lutter jusqu’à la fin. C’est finalement Artem Chubarov qui avait tranché pour les Russes qui l’emportaient 3-2.

2003 et 2004
Halifax présentait le tournoi en 2003 et battait le record d’assistance détenu jusque là par Winnipeg en 1999. ECJ a remporté la médaille d’argent devant le public canadien qui avait le plaisir de découvrir le brio du gardien Marc-André Fleury, nommé meilleur gardien et joueur le plus utile du tournoi. Quelques mois plus tard, il allait devenir le premier choix au repêchage de la LNH et il se joignait aux Penguins de Pittsburgh. Halifax a aussi eu le plaisir de découvrir le fougueux Jordin Tootoo —premier Inuit dans la LNH— qui devenait l’enfant chéri de la foule avec ses mises en échec percutantes.

Fleury était de nouveau sous les projecteurs en 2004, mais cette fois pour les mauvaises raisons. Son jeu erratique tout au long du tournoi inquiétait et une erreur de sa part en finale allait coûter l’or au Canada. Lors d’un mauvais dégagement de sa zone, Fleury a pratiquement compté lui-même le but de la victoire américaine, leur première aux championnats mondiaux juniors. Sidney Crosby, 16 ans, devenait le plus jeune joueur à compter un but dans l’histoire de ces mondiaux.

L’année du lock-out de la LNH
2005
Selon plusieurs, l’édition de 2005 a été la plus puissante formation canadienne de l’histoire du tournoi. Le lock-out de la Ligue nationale de hockey avait rendu plusieurs joueurs disponibles et pas moins de 12 joueurs canadiens avaient l’expérience du tournoi. ECJ termina la compétition avec une fiche parfaite de 6 victoires et aucune défaite, compta 41 buts et n’en accorda que sept à ses opposants. Ils ont «laminé» l’équipe russe en finale au pointage de 6-1 malgré la présence d’Alex Ovechkin et Evgeny Malkin dans leurs rangs. Le Québécois Patrice Bergeron a dominé la colonne des pointeurs du tournoi et il a été élu le joueur le plus utile à son équipe malgré la présence de plusieurs joueurs qui sont devenus des vedettes de la LNH dans cette formation: Sidney Crosby, Ryan Getzlaf, Corey Perry, Andrew Ladd, Dion Phaneuf, Mike Richards, Brent Seabrook, Braydon Coburn, Jeff Carter et Shea Weber. La seule «lacune» de l’équipe se situait dans les buts —Jeff Glass n’était pas un gardien vedette—, mais qui s’en souciait!

2005 à 2009
Le Canada remportera à nouveau l’or cinq fois d’affilée entre 2005 et 2009, principalement guidés par l’excellence de leurs gardiens soit, tout à tour, Justin Pogge en 2006, Carey Price élu joueur le plus utile du tournoi en 2007, Steve Mason en 2008 et Dustin Tokarski en 2009, année où John Tavares était élu MVP du tournoi.
Jordan Eberle

2010
En 2010, le Canada perdra la finale aux mains des Américains en période supplémentaire malgré une performance héroïque de Jordan Eberle qui compte deux buts dans les trois dernières minutes de la troisième période pour envoyer le match en prolongation. Eberle aura compté huit buts durant le tournoi pour porter son total à 14 dans ces compétitions, un record. Sans surprise, il sera élu le joueur le plus utile à son équipe dans ce tournoi.

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mercredi 12 décembre 2012

Les ventes de cartes de hockey affectées par le lock-out


Trois compagnies se partagent le marché des cartes de hockey. Upper Deck et Panini détiennent une license de la Ligue nationale qui leur permet de produire 12 séries de cartes chacune annuellement. La troisième compagnie s’appelle In The Game et celle-ci détient des droits qui ne lui permettent pas de reproduire les logos des équipes de la LNH. Elle se rabat donc sur des joueurs juniors, des joueurs de circuits mineurs ou des anciens joueurs avec lesquels elle signe des ententes personnelles. Cette situation particulière l’oblige à faire preuve de beaucoup d’imagination dans sa production, un atout dans la situation actuelle. Ce n’est donc pas une surprise de voir que c’est la compagnie qui semble s’en tirer le mieux dans un marché très difficile.

La série Forever Rivals est un des succès de la saison.
Panini et Upper Deck refusent de commenter les problèmes occasionnés par le lout-out décrété par leur partenaire officiel. Frank Carlin d’Upper Deck avoue du bout des lèvres que les temps sont durs. Brian H. Price, président d’In The Game, est plus loquace. Il avoue que l’intérêt des amateurs est mitigé, mais que leurs produits, moins axés sur l’actualité du milieu, se vendent bien malgré tout. Jusqu’à maintenant, les ventes sont semblables à l’année dernière, mais ils devront surveiller étroitement les coûts de production si le lock-out perdure.

Les marchands, eux, en arrachent selon la clientèle qu’ils desservent. Les jeunes semblent avoir presque totalement ignoré les séries de cette année, principalement à cause de l’absence de joueurs recrues vedettes dans ces séries (seul Kris Kreider semble susciter de l’intérêt). «Le marché a baissé d’au moins 90% depuis le début de la saison pour nous. Les jeunes n’achètent plus de cartes ni de souvenirs de hockey. Habituellement, je vend entre 100 et 150 chandails durant la période des Fêtes et je n’en ai qu’un seul de vendu cette année», déclare Sylvain Thibaudeau, un marchand de Repentigny. «J’écoule normalement 50 à 60 soixante boîtes de la série The Cup d’Upper Deck et je n’en ai vendu qu’une seule (les boîtes valent environ 500$). L’absence de joueurs recrues est désastreuse pour ce produit», ajoute-t-il.

Le vintage se vend bien
«Les collectionneurs se sont retournés vers les séries anciennes. On en profite plus pour compléter des collections antérieures que pour l’achat des séries de l’années jugées moins intéressantes», nous disait Patrick Brisson, un commerçant de Laprairie. Ses dires sont corroborés par Michel Dubois, un marchand spécialisé dans les cartes anciennes: «À l’exposition de Montréal en octobre dernier, les seuls marchands qui affichaient un sourire étaient ceux qui vendaient des vieilles collections. Pour nous, les ventes sont très bonnes.»

On promet d’insérer des cartes recrues
de grande valeur dans la série
History of Hockey.
Du point de vue production, c’est loin d’être le désastre et la saison a offerts d’excellents produits, plus imaginatifs qu’à l’habitude. La série Forever Rivals d’In The Game a été un succès important cet année et la même compagnie prépare la sortie d’une série prometteuse appelée History of Hockey qui devrait sortir le 12 décembre 2012. Beaucoup plus chère que Forever Rivals (environ 250$ contre 125$ pour Forever Rivals), cette série promet une carte recrue authentique par paquet qui comprennent quatre cartes.  Les collectionneurs pourront mettre la main sur de véritables cartes recrues de Bobby Orr, Bobby Hull, Maurice Richard ou même aussi loin que celle de Georges Vézina en 1911. Tentant.

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samedi 1 décembre 2012

L’histoire de La Parade sportive de Paul Stuart




Paul Stuart était ce qu’on appelait anciennement un sportsman, c’est-à-dire un homme dont une bonne partie de la vie était consacrée aux sports. Certains sportsmen étaient mécènes, financiers, entraîneurs ou propriétaires de clubs par amour du sport. 

Plusieurs avaient pratiqué des sports activement et continuaient de fréquenter le milieu en s’impliquant à leur façon. Pour un, Léo Dandurand, ancien propriétaire du Canadien, avait été un brillant athlète avant de faire fortune dans les courses de chevaux. Il avait profité de son argent pour faire l’acquisition du Canadien dans les années 1920 et de devenir président des Alouettes de Montréal dans les années 1950, un parcours typique de sportsman fortuné.

Paul Stuart en 1938.
Paul Stuart avait été champion poids plume canadien de boxe et  il avait choisi de demeurer dans le milieu sportif. Il est devenu journaliste radiophonique dans les années 1940. Son émission dédiée aux sports appelée la Parade sportive était une des plus populaires sur les ondes de la radio francophone (principalement à CKVL et CKAC). 

On attribue une partie de l’émergence de Maurice Richard aux talents de relationniste de Paul Stuart. Stuart avait été parmi les premiers à découvrir le grand talent du Rocket et il avait suggéré à la direction du Canadien d’embaucher Richard. L’insistance de Stuart a valu au célèbre numéro 9 d’obtenir un poste avec les Maple Leafs de Verdun, la seule équipe école du Canadien au début des années 1940. Vêtu du chandail vert de l’équipe commanditée par le fabricant d’huile à moteur Marvelube, Maurice Richard avait immédiatement séduit le mythique entraîneur des Maple Leafs de Verdun, Arthur Therrien, qui l’avait intégré à la filiale du Canadien. Le reste fait partie de l’histoire. D’ailleurs, dans le film Maurice Richard, le comédien Mario Jean joue le rôle de Paul Stuart.

L’antiquaire sportif du marché Saint-Michel, Serge Blouin, a bien connu l’animateur de la Parade sportive. «Paul Stuart avait fait imprimer des petits feuillets noir et blanc qui portaient l’entête de son émission de radio, la Parade sportive», raconte M. Blouin. «Il en faisait la promotion sur son émission et les auditeurs pouvaient se procurer les portraits de leurs athlètes favoris en les commandant à Stuart. Il les vendait au coût de 10 pour un dollar», ajoute cet expert des antiquités sportives qui a bien connu Paul Stuart.

Les feuillets de la Parade sportive mettaient en vedette tous les athlètes connus et populaires des années 1940. La série compte 71 joueurs de hockey; beaucoup de joueurs du Canadien, mais aussi des joueurs des autres équipes (souvent des Québécois), des trios, des portraits d’équipe entière et des joueurs des circuits mineurs dont la fameuse Ligue professionnelle du Québec dont les joueurs étaient très populaires à cette époque. Le feuillet dédié au hockey le plus recherché demeure — vous l’aurez deviné — celui de Maurice Richard qui vaut entre 100$ et 200$ aux enchères actuellement.

Un trésor unique au Québec
Feuillet de la Parade sportive
illustrant le joueur du Canadien
Johnny Gagnon. Gagnon a été
le troisième membre du trio qu’il
formait avec Howie Morenz et
Aurèle Joliat.
Les joueurs de hockey formaient une bonne partie de la collection imprimée de la Parade sportive qui avait été publiée entre 1943 et 1947, mais on retrouvait aussi d’autres athlètes populaires du moment comme le coureur Gérard Côté, le marathonien québécois qui avait remporté le marathon de Boston à QUATRE reprises, un exploit qu’on est pas à la veille de revoir. Les joueurs de baseball des Royaux de Montréal, l’équipe école des Dodgers de Brooklyn qui avait pignon sur rue au Stade Delorimer, avait la faveur populaire de la Parade Sportive durant l’été. Il nous a été impossible d’établir avec certitude la quantité de joueurs des Royaux que compte la collection de la Parade. Les Royaux alignaient plusieurs Québécois francophones à cette époque (Jean-Pierre Roy, Stan Bréard et Roland Gladu) et ces éditions sont les plus recherchées de la collection sauf pour une exception: la Parade sportive qui met en vedette Jackie Robinson dans l’uniforme des Royaux. On peut même affirmer que le feuillet de Robinson est encore plus recherché que celui de Maurice Richard. Sa valeur dépasse presque toujours 150$.

Ce qui rend la Parade sportive si attrayante est non seulement son charme suranné, mais le fait que la production de cartes de hockey était pratiquement inexistante dans les années 1940. Pour obtenir les portraits des athlètes à ce moment, il n’y avait pratiquement que trois sources d’approvisionnement, soit les portraits des céréales Quaker Oats qui mettaient en vedette seulement les joueurs du Canadien et des Maple Leafs, les portraits offerts avec l’achat de sirop de maïs Bee Hive offrant une très vaste gamme de joueurs de toutes les équipes de la LNH et la Parade sportive qui avait la particularité de se concentrer sur les athlètes du Québec.

Les années 1940 avaient produit peu de matériel pour les amateurs de hockey en raison de la Deuxième Guerre mondiale et de la récession économique qu’elle avait entraînée. Le baseball a fait un peu meilleure figure, mais plusieurs producteurs de cartes de baseball ont aussi dû cesser leurs activités à cette époque.

Heureusement, on peut toujours trouver des exemplaires de la Parade sportive à bon prix aujourd’hui. La collection des portraits Bee Hive est plus simple à trouver à cause de son large rayonnement, mais la Parade sportive a l’avantage d’être un des seuls témoins d’une période méconnue du passé sportif québécois. Merci à Paul Stuart, journaliste et ancien boxeur.



En complément de cet article, nous vous offrons une liste de vérification de la collection de la Parade sportive. La liste comprenant les joueurs de hockey devrait être complète, mais pas celle des autres athlètes. Nous comptons sur vous pour nous signaler les ajouts à faire:

Hockey 1943-47
Trio Boston Bauer-Schmidt-Dumart
Frank Brimsek, Boston
Bill Cowley, Boston
Armand Gaudreault, Boston
Paul Gladu, Boston
Trio Chicago, Bentley-Mosienko-Bentley
Mike Karakas, Chicago
Mud Bruneteau, Detroit
Eddie Bruneteau, Detroit
Harry Lumley, Detroit
1943-44 Canadien portrait
1945-46 Canadien portrait
1946-47 Canadien portrait
Trion Montréal, Hefferman-O'Connor-Morin
Trio Montréal, Bouchard-Lamoureux-Durnan
Trio Montréal, Gauthier-O'Connor-Hiller
Trio Montréal, Gagnon-Morenz-Joliat
Tony Demers, Canadien
Dutch Hiller, Canadien
Mike McMahon, Canadien
Joe Benoit, Canadien
Paul Bibeault, Canadien
Toe Blake, Canadien
Émile Bouchard, Canadien
Tod Campeau, Canadien
Joe Carveth, Canadien
Murph Chamberlain, Canadien
Bob Fillion, Canadien
Johnny Gagnon, Canadien
Léo Gravelle, Canadien
Glen Harmon, Canadien
Elmer Lach, Canadien
Ernest Laforce, Royaux de Montréal
Léo Lamoureux, Canadien
Georges Mantha, Canadien
Fernand Mageau, Canadien
Buddy O'Connor, Canadien
John Quilty, Canadien
Paul Raymond, Canadien
Billy Reay, Canadien
Maurice Richard, Canadien
Bill Durnan, Canadien
Kenny Mosdell, Canadien
Kenny Reardon, Canadien
1944-45 Canadiens
Fernand Gauthier, Canadien
Kitoute Joanette, Canadien
Frank Eddolls, Canadien
Jimmy Peters, Canadien
George Allen, Canadien
Roger Léger, Canadien
Bob Carse, Canadien
Floyd Curry, Canadien
Normand Dussault, Canadien
Doug Harvey, Canadien
Hal Laycoe, Canadien
Jacques Locas, Canadien
Gerry McNeil, Canadien
Howie Riopelle, Canadien
Jim Henry, NY
Phil Watson, NY
Edgar Laprade, NY
Aldège Bastien, Toronto
Turk Broda, Toronto
Gaye Stewart, Toronto
Lionel Bouvrette
Denys Casavant, Royaux
Jean Marois, Québec
Robert Pépin, Royaux
Gerry Plamondon

Coureur Gérard Côté

Baseball Royaux
Clay Hopper
Stan Bréard
Roland Gladu
Jackie Robinson
Jack Banta
Herman Franks
John Spider Jorgenson
Bréard-Roy-Gladu
Pepper Martin
Red Durrett
Les Burge
Al Campanis
Jean-Pierre Roy
1944 Royaux
1945 Royaux
1946 Royaux
Marvin Rackley
John Gabbard
Roy Portlow
Steve Nagy
Roy Hathaway
Paul Calvert


Lutteurs
Bobby Managoff
Jean Pusie
Jacques Larose
Félix Miquet
Lou Thesz
Marcel Ouimet
Paul Lortie
Georges X

Boxe
Joe Louis
Primo Carnera
Gus Mell
Raymond Daoust
Marcel Cerdan
Danny Webb
Hubert Gagnier (Checklist)
Johnny Greco
Harry Hurst
Fernando Gagnon
Joe Gagnon
Ralph Walton
Jean Barrière
Eddie Petrin
Jean Richard
Marcel Lachapelle
Roland Prairie/Gaby Ferland
Léo Kid Roy

Divers
Coureur — Gérard Côté
Moto — Roméo Massé Jr.
Golf — Jules Huot
Raquette — Eugène Clouette
Patinage — Gloria Nord (Checklist)
Ski — Émile Cousineau
Ski — Nik Kebedgy
Ping pong — Jean-Jacques Desjardins
Escrime — Robert Desjardins
Tennis — Pancho Guerrero, Rolando Vega, Armando Vega et Daniel Hernandez + Don McDiarmid, Henri Rochon, Brendan Macken et Laird Watt
Tennis — Roger Durivage
Cyclisme — René Paquin
Cyclisme — René Cyr
Tennis — Henri Rochon