vendredi 15 avril 2011

L’histoire des masques des gardiens de buts écrite par un expert

Le hockey a un avantage que tous les autres sports n’ont pas: des magnifiques uniformes. Et, à notre avis, rien n’égale ceux des six équipes originales de la LNH. 

Les habits que portent les joueurs de baseball ou de basketball sont parfois beaux, mais ces costumes n’offrent pas autant de possibilités que ceux des hockeyeurs. Au hockey, les chandails sont colorés, la culotte se détache nettement et les bas aussi ont de beaux designs assortis.

Au football, l’uniforme ne comporte même pas de logo sur le chandail, sinon sur un tout petit sur la manche. En revanche, les casques uniformément décorés pour l’équipe entière sont très beaux. 

Ce concept s’appliquerait très bien au hockey, un autre sport collectif où les casques sont très présents. Présentement la ligue laisse les joueurs décider du choix de leur casque et, surtout, d’empocher la commandite qui va avec ce choix. Dommage. Un fabriquant pourrait très bien commanditer une équipe au complet et dessiner des casques qui rivaliseraient d’originalité pour attirer les consommateurs. La Ligue générerait une saine compétition entre les fabricants et ses revenus ne s’en porteraient que mieux.

La LNH fait figure de précurseur
Là où le hockey a une longueur d’avance, c’est dans l’audace des illustrations qui ornent les masques des gardiens de buts. Le journaliste Richard Labbé, véritable expert en gardiens de buts, s’est concentré sur cette magnifique audace que sont devenus les masques des gardiens et il en a fait un très beau livre simplement intitulé: Masques.

Édité par Art Global, le livre présente une facture plus que soignée: embossage sur la couverture et vernis sélectif qui fait ressortir les splendides masques choisis pour illustrer le livre dans une mise en page moderne et épurée.  On a mis le paquet pour le contenant autant que pour le contenu. Les textes sont du pur Labbé: courts, incisifs et remplis d’humour. Ainsi assemblés dans ce livre, ces portraits de gardiens retracent l’histoire de leur outil de travail, le masque.

On y apprend que le masque de Gerry Cheevers zébré de faux points de suture ne visait pas à effrayer ses adversaires, mais qu’il était seulement le fruit du hasard et que Dave Dryden, frère du célèbre Ken Dryden, a inventé le masque hybride qui combinait le masque de plastique et les grilles de métal que tous les gardiens portent aujourd’hui, un type de masque que son propre frère n’a jamais porté! On n’est pas prophète dans sa patrie.

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